Je souffre quand la collègue-"amie" me raconte ses dimanche après midi avec le parrain de ma filleule. Dommage, la marraine n'est jamais invitée...
Je souffre quand je pense que je n'ai aucun(e) ami(e) à qui confier mes petits tracas et gros coups de blues. Parler toute seule dans ma voiture, ça va un moment...
Je souffre quand je fais une grosse brioche le week end mais que personne ne vient boire le café à la maison pour la manger. A quoi ça sert de faire à manger si ce n'est pas pour partager.
Je souffre surtout quand je vois cette vidéo, publiée par Zhom, de tous ses amis dans le sud, qui chantent qui dansent et qui l'aiment...
Tous ses amis qu'il a quittés pour moi, toute une vie ensoleillée qu'il a laissée pour moi... Je me sens responsable de lui avoir retiré tout ça, et de ne rien lui apporter de comparable...
On ne prend pas une guitare pour chanter et danser par chez moi... On est trop occupés à compter l'argent qu'on gagne en crânant avec sa grosse bagnole...
Alors je sers les poings et les dents. Je suis née dans les montagnes mais je mourrai au bord de la mer.
Il faut juste qu'on trouve la force de continuer encore un peu, de supporter la froideur de l'hiver et des gens d'ici...
Le temps que les enfants grandissent, le temps de se sacrifier encore un peu pour continuer la garde alternée.
Tout en espérant justement.... avoir encore le temps....
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